Séminaire de plongée

Angélique Dietrich, Thérapeute et Sexologue associe à la plongée de nouvelles techniques contre le stress, contre les phobies et pour lutter contre les angoisses récurrentes, les burn-out et les dépressions réactionnelles. Les tensions émotionnelles générées par les problèmes psychologiques vont à la fois pouvoir s’exprimer et être évacuées avec la plongée.
Le travail en milieu aquatique et avec la plongée en bouteille apporte des éléments de relaxation subaquatiques lors de la plongée et de la découverte du dépassement de soi dans un milieu presque en isolement et en apesanteur. Même si le milieu semble inquiéter certains participants, l’eau de mer offre une forme d’enveloppement rassurant dans un espace en apesanteur et un apprentissage respiratoire qui permet de travailler sur les tensions et les émotions.

En plongée, le travail sur la respiration et la fréquence cardiaque facilite la résilience.

Avant et après les plongées des débriefings thérapeutiques et avec des séances d’hypnose (ou de sophrologie) sont prévus. En tant que victimologue, je proposais déjà aux victimes (harcèlement, accidents ou autres) de participer à des séminaires de voile et/ou de plongée avec encadrement thérapeutique ou de coaching.
Je suis heureux d’avoir découvert qu’un essai de ce type a été mené auprès des victimes des attentats du 13 novembre 2015, ils ont participé à un séminaire de plongée sous-marine et ont réussi à traiter leur traumatisme.

Empêcher les rechutes

Selon l’AP-HM, 40% des patients atteints du syndrome de stress post-traumatique font une rechute dans l’année. Pour l’étude actuelle, Frédéric Bénéton n’a donc pas l’intention de les guérir. Son objectif est simplement d’aider les victimes des attentats du 13 novembre à améliorer leur qualité de vie, en mettant l’accent sur les reviviscences du traumatisme.
Voir l’article de Femme Actuelle : La plongée sous-marine pour soigner le traumatisme des victimes des attentats du 13 novembre